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22 juin 2022
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Le 21 juin 2022, le parc animalier de Pont-Scorff a ouvert ses portes au public après plusieurs mois de travaux de réhabilitation et de transformation. « Les peuples celtes vénéraient différentes divinités souvent liées à la nature. Parmi elles, Nataé symbolisait le renouveau et la protection. C’est elle désormais qui veillera sur ce joyau naturel qu’est le domaine de Pont-Scorff. Un lieu où prime la protection des espèces les plus menacées et l’accueil des animaux sauvages en déshérence, pour une nouvelle épopée où la visite devient une expérience et le divertissement, un apprentissage » La Sauvegarde 56 et les Terres de Nataé travaillent main dans la main pour permettre à des personnes en grande difficulté psychique ou en exclusion sociale d’intégrer un atelier d’Adaptation à la Vie Active (AVA). Ces personnes en insertion professionnelle s’occupent de l’entretien des espaces verts du parc et sont accompagnées par le Dispositif d’Insertion Socioprofessionnelle de la Sauvegarde 56.
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16 juin 2022
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Depuis le 15 juin 2022, l’ensemble du personnel du Dispositif Habitat Insertion Santé (DHIS) et du Dispositif Asile (DA) du territoire d’Auray est installé dans nos nouveaux locaux, au 5 rue du Lévenant. Dans le cadre de cet emménagement, les associations Douar Nevez (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie), Liberté Couleurs (Éducation à la santé) et le Centre d’Information du Droit des Femmes et de la Famille (CIDFF) rejoignent les professionnels de la Sauvegarde 56 pour occuper les bureaux du 1er et du 4ème étage. Cette plateforme sociale et médico-sociale favorise l’interconnaissance des professionnels, l’articulation des prestations, la continuité des parcours des personnes accompagnées, ainsi que l’accès aux droits, à la santé et au logement. Les autres activités d’Insertion Socioprofessionnelles restent implantées à la Ferme du Printemps.
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SE SOIGNER LORSQUE L’ON VIT DANS LA RUE
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Les personnes qui vivent dans la rue cumulent souvent les problèmes de santé. Les conditions de vie précaires, l’insalubrité, la grande pauvreté, l’usage de produit toxiques, l’insécurité ou encore le stress abiment lourdement et durablement leurs corps. Les hospitalisations sont nombreuses et répétées. Un retour à la rue, après une hospitalisation, ne ferait qu’aggraver une situation médicale déjà fortement dégradée.
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Il existe aujourd’hui sur le territoire de Lorient des structures médico-sociales qui accueillent et hébergent des personnes en situation de détresse sociale et en grande précarité : les Lits Halte-Soin Santé (LHSS), ainsi que les Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT).
Avec le concours financier et mutualisé des services de l’état, l’Agence Régionale de Santé (ARS) et la Direction de l’Emploi du Travail et des Solidarités (DETS), le site de Robelin à Lorient a pu être totalement restructuré avec la construction d’un établissement médico-social neuf. Il accueille aujourd’hui 12 places d’accueil d’urgence, 11 appartements rénovés pour l’accueil de familles en situation de grande précarité et désormais 10 Lits Haltes Soins Santé. Les Appartements de Coordination Thérapeutique sont eux, intégrés dans la cité.
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Lorsque nous sommes à la rue, les processus de marginalisation s’accélèrent très rapidement. « Quand j’ai fait faillite, ma situation familiale et économique s’est vite dégradée. Sans logement, j’ai dormi dans ma voiture et très vite je me suis trouvé à la rue. J’ai connu le froid et la violence. J’avais mal partout, dans tout le corps. Ça bascule vite. Je pensais que j’allais m’en sortir tout seul, je n’ai pas osé reprendre contact avec ma famille à cause de la honte que je ressentais. Quand tu vis par terre, tu perds confiance… Il m’est arrivé de boire, je croyais que ça faisait du bien. Je me suis retrouvé plusieurs fois aux urgences. Je suis venu une fois à Robelin sur l’accueil d’urgence, puis aux Lits Halte Soins Santé », témoigne Pierre, 42 ans.
Lorient : une prise en charge médicale et un accompagnement social personnalisé destiné aux personnes sans domicile stable souffrant de pathologie.
Entretien avec Guillaume Renaud, Chef de service au Dispositif Habitat Insertion Santé de la Sauvegarde 56, à Lorient.
Les lits Haltes Soins Santé sont des lieux qui permettent aux personnes sans domicile fixe, de prendre soin de leur santé et de bénéficier d’un accompagnement social pour éviter, si possible, un retour à la rue. Ils sont réservés à des personnes majeures dont la pathologie ou l’état de santé physique et psychologique ne nécessitent pas ou plus de prise en charge hospitalière. Il s’agit d’un lieu de répit mais aussi de ressource pour se refaire une santé et se remobiliser dans un projet d’insertion sociale.
La durée du séjour est de deux mois renouvelables, le temps de stabiliser la situation et de trouver une solution de logement durable à la sortie. Ce temps de pause est nécessaire pour consolider les soins reçus lors d’une hospitalisation. Il permet d’éviter une dégradation de l’état de santé en évitant des ruptures dans le suivi médical et de prévenir l’aggravation de pathologie bénignes qui ont été repérées. C’est l’occasion de faire un travail d’information et de mettre en place des actions d’éducation thérapeutiques. Ces deux mois nous permettent de faire une évaluation globale de la personne dans un cadre sécurisant, avec des règles de vie structurantes, tout en les impliquant dans leur projet de vie à venir.
Nous disposons d’une structure d’accueil collectif avec 10 chambres individuelles. Chaque personne bénéficie d’un projet personnalisé qui intègre un projet d’insertion dès leur sortie. Les repas sont pris en groupe et des animations sont proposées en interne de l’établissement et sur la ville. La vie de groupe et la proximité des intervenants permet de rompre l’isolement, de développer l’entre aide et la solidarité, ainsi que de se remobiliser dans la vie quotidienne.
Majoritairement des hommes. Nous accueillons des personnes, sans ressources, souvent sans couverture sociale, avec un parcours de rue long. Les personnes présentent des pathologies traumatiques liées à des accidents, des addictions, des pathologies de santé mentale, des mauvais états de santé nutritionnel et dentaire…
Une équipe pluridisciplinaire
L’équipe professionnelle est composée d’un médecin généraliste, d’un infirmier, d’une assistante sociale, de 4 accompagnants éducatif et sociaux et de surveillants de nuit. Sous la responsabilité du médecin, des soins sont mis en place dès le début du séjour : un bilan de santé est effectué, des prescriptions de traitement et examens complémentaires peuvent être mises en place à l’issue des consultations médicales. Des soins infirmiers peuvent être mis en place par des cabinets extérieurs. Les personnes sont accompagnées dans la prise de traitement. Les soins dentaires sont proposés en partenariat avec la PASS dentaire. L’ensemble des soins est coordonné par l’infirmière. Avant la sortie de l’établissement, l’infirmière organise la suite du parcours de soin avec l’ensemble des partenaires du territoire dans le but d’éviter une rupture et une dégradation de l’état de santé et de la situation sociale de la personne.
Certaines personnes vont pouvoir intégrer des logement adaptés, accompagnés, en résidence sociale spécialisée comme des pensions de famille ou des résidences d’accueil. D’autres pourront intégrer un hébergement d’insertion en Centre d’Hébergement. Parfois, quand la situation le permet, certaines personnes peuvent bénéficier d’un logement autonome.
Les Appartements de Coordination Thérapeutique (ACT) de Lorient permettent de constituer un sas pour les malades chroniques dont les difficultés sociales et psychologiques entravent la continuité des soins. Ils permettent de coordonner l’accompagnement médical, social et psychologique de manière cohérente pour d’accéder plus tard à une solution de logement adaptée et durable. L’accès à un logement autonome constitue pour ces personnes un objectif essentiel mais cela suppose de sécuriser le parcours de soins.
Les ACT s’adressent à des personnes de plus de 18 ans, hommes et femmes, en situation de fragilité psychosociale et atteintes de pathologies chroniques (VIH, hépatites, cancers, diabète, maladies neurologiques évolutives …). Elles peuvent bénéficier d’un hébergement stable et d’un accompagnement social et médical durant 6 mois par une équipe pluridisciplinaire, ce qui les préparent à une autonomie.
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30 mai 2022
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Le restaurant du Dispositif Dynamique d’Insertion s’installe sur le port de Vannes ! La Sauvegarde 56 est heureuse de vous annoncer l’ouverture de ses nouveaux locaux, situés place Théodore Decker. Flagrant Délice est un restaurant à la fois pédagogique et solidaire. Il est le fruit d’une coopération entre la Protection Judiciaire de la Jeunesse, la Région Bretagne, le Conseil Départemental du Morbihan et la Sauvegarde 56. Cet espace d’insertion socioprofessionnelle, dédié aux jeunes de 16 à 18 ans, est ouvert au public les lundi, mardi et jeudi midi. Vous pouvez réserver par mail flagrantdelice@sauvegarde56.org ou par téléphone au 06.61.32.04.79. Bon appétit !
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Le littoral, une ressource éducative privilégiée
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Le département du Morbihan bénéficie d’un environnement exceptionnel. Son littoral est source de beauté, de biodiversité, de plaisirs nautiques, de savoir-faire, d’emplois… Un trésor souvent mal connu des personnes accueillies dans nos services de protection de l’enfance. Le dispositif d’accueil des adolescents de la Sauvegarde 56 s’est saisi de cet atout territorial depuis quelques années et développe, au travers de l’activité de plongée, un outil éducatif multiforme.
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Chaque année, près de 80 « baptêmes Sauvegarde » sont réalisés avec le soutien de trois associations de plongées : en piscine avec le Club Subaquatique Lorientais, le Club Subaquatique Vannetais et en mer avec Le Subagrec de l’île de Groix. Depuis une dizaine d’années, ces baptêmes sont proposés aux jeunes et aux adultes encadrants des différents services du dispositif d’accueil des adolescents : les éducateurs, maîtres de maison, chefs de service, psychologues, secrétaires et le directeur. Ce ne sont pas toujours les adultes les plus à l’aise dans la perspective du baptême. Ainsi, les jeunes se trouvent dans une position d’équivalence, avec les adultes voire de soutien inversé pour certains.
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Un plongeur bénévole est mobilisé pour chaque plongeur initié. Cette proximité génère des rencontres improbables et mémorables. Les jeunes n’en reviennent pas de voir des médecins ou des avocats prendre un temps non rémunéré pour s’occuper d’eux.
En retour, les bénévoles découvrent la façon d’interagir avec ce public fragilisé dans son parcours de vie, ou comment sortir des postures parfois un peu autoritaires, issues de la culture militaire de la plongée. Ces bénévoles apprennent à faire attention à l’autre, à prévenir de ses intentions avant d’agir, à faire ce qu’ils disent, à dire ce qu’ils font, sans brusquer. Les a priori tombent de chaque côté. C’est aussi l’occasion de parler bénévolat et engagement.
Pour les jeunes, la plongée crée également un autre rapport aux règles. En plongée comme en voile, il y a un risque d’accident si les règles ne sont pas respectées. Dans ces pratiques, les règles viennent donc encadrer et sécuriser. S’instaure alors un rapport de confiance avec l’adulte qui encadre, la nécessité de se laisser porter par ce qu’il propose, à un moment de leur vie où la confiance des jeunes en l’adulte est compliquée.
Ces baptêmes ont à la clé un diplôme, dont la remise est un temps travaillé. C’est un moment de réussite pour ces jeunes qui, pour certains, n’en ont pas beaucoup vécu.
Un support privilégié pour les équipes
Le littoral est devenu un support privilégié pour les équipes de la Sauvegarde 56 ; qui proposent également des activités de surf, de pêche à pied, de voile et de plage.
Malika Belkhir, éducatrice et plongeuse, initiatrice depuis le début de la démarche, raconte : « Ce projet est une ressource exceptionnelle. Nous pouvons le mobiliser sous une multitude d’angles et avec de nombreux publics : les personnes avec un parcours de rue, les femmes victimes de violence, les parents-enfants… Nous sommes en train de repérer toutes les ressources du territoire : les acteurs, les supports. Chaque service peut y trouver une réponse à ses besoins ».
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